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Ni nucléaire, ni effet de serre, branchez-vous à l’écologie !

À partir du 17/02/2011

Depuis leurs débuts en 1992, Biocomminges et l’association de Consom’acteurs C.a.r.l.i.n.e soutiennent le réseau Sortir du Nucléaire, fédération de 820 associations, et condamnent la politique énergétique française, vouée à la promotion du nucléaire.
Depuis leurs débuts en 1992, Biocomminges et l’association de Consom’acteurs C.a.r.l.i.n.e soutiennent le réseau Sortir du Nucléaire, fédération de 820 associations, et condamnent la politique énergétique française, vouée à la promotion du nucléaire. C’est à ce titre que nous vendons à l’entrée du magasin des autocollants « Nucléaire non merci ! » en soutien du réseau Sortir du Nucléaire, qui dénonce par diverses actions le lobby du nucléaire, informe les citoyens en proposant des alternatives et met à mal des idées reçues colportées par les pro nucléaire :
- « Est-ce que le nucléaire émet du CO2 ?: 
La filière prise dans son ensemble rejette des volumes de CO2 non négligeables, liés au cycle de vie des réacteurs et de leur combustible, à leur construction, et aussi à la nécessité de recourir à des centrales thermiques à flamme lors des pointes de consommation. Au final, le nucléaire rejette bien plus de gaz à effet de serre que l’éolien ou l’hydraulique!»
- « Pourquoi ne pas remplacer toutes les centrales électriques fonctionnant au charbon, au pétrole, ou au gaz par des réacteurs nucléaires, pour produire moins de CO2 ?:
La production mondiale actuelle d’électricité est d’environ 18 235TWh. Si on voulait l’assurer uniquement par du nucléaire, il faudrait immédiatement construire quelques 1500 réacteurs… Or c’est tout simplement impossible : les ressources financières, industrielles et matérielles de la planète n’y suffiraient pas ! Sans compter que, comme le pétrole, l’uranium s’épuise. Son prix a été multiplié par dix en quelques années. De plus, l’industrie française se fournit à l’étranger : la thèse du nucléaire garant de l’indépendance énergétique est donc infondée. Et nombre de ces approvisionnements reposent sur des accords fragiles, aux relents colonialistes, passés avec des pouvoirs autoritaires au détriment des populations locales. Enfin, le rapport 2007 du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) montre que les économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables permettent de réduire les émissions de CO2 beaucoup plus efficacement que le nucléaire, à moindre coût et plus rapidement !
- « Cela signifie que dès aujourd’hui l’on pourrait envisager de se passer du nucléaire ?:
Tout à fait. L’abandon du nucléaire n’est qu’une question de volonté politique. Les technologies alternatives (solaire, biomasse, géothermie, éolien, etc.) dont l’efficacité a été démontrée dans plusieurs études basées sur les technologies actuelles, sont déjà assez performantes pour le remplacer, associées aux économies d’énergie. Cela n’aurait aucune incidence sur l’emploi, bien au contraire : en Allemagne, le plan de sortie du nucléaire a entraîné la création de 250 000 postes et les syndicats l’ont soutenu sans ambiguïté.
« Le nucléaire, source de pollution massive :
Accepter le nucléaire revient à léguer nos déchets les plus toxiques (on ne peut réduire leur radioactivité) à nos enfants et les obliger à vivre dans un monde contaminé par la radioactivité et les tonnes de produits chimiques nécessaires au fonctionnement des centrales.

Pour en savoir plus : http//www.ninucléaire-nieffetdeserre.org. Des brochures sont disponibles en caisse.

         Biocomminges, depuis 2009, a décidé de se passer d’EDF et de rejoindre Enercoop, Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC qui s’inscrit dans le courant de l’économie sociale et solidaire qui place l’Homme, et non le capital, au cœur du projet) dont l’activité est de fournir de l’électricité verte. Biocoop compte parmi ses fondateurs avec La Nef, Greenpeace, Les Amis de la Terre (…). Le projet Enercoop est de créer un circuit court entre la production et la consommation. La coopérative regroupe ainsi des producteurs exclusivement d’énergies renouvelables (petite hydraulique, éolien, photovoltaïque, biomasse), des consommateurs et des sociétaires. C’est une structure à but non lucratif qui réinvestit ses bénéfices au profit des énergies renouvelables.
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