Le Phytolaque, une plante invasive à combattre
À partir du 28/08/2012
Il est classé comme peste végétale par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature.
Le phytolaque, ou raisin d’Amérique, se reconnaît aisément à ses vigoureuses (mais creuses) tiges rouges violacées, rameuses, atteignant un diamètre de 4cm et une hauteur de 1 à 3 mètres. Ses fleurs blanches en épi dense donnent à partir du mois d’août des fruits noirs en grappes de raisin. En hiver, on le retrouve sous la forme de cannes blanchâtres cassées.
Il fut introduit d’Amérique du Nord à partir de 1600 et on utilisa le jus de ses fruits comme colorant pour le porto, les bordeaux rouges ratés, la charcuterie et la pâtisserie.
Il semble que son utilisation dans l’alimentation n’ait pas eu d’effets réellement désastreux chez l’espèce humaine. Cependant, outre des effets inflammatoires cutanés, on évoquera une modification de la proportion de leucocytes, des affections cardiaques, des diarrhées sanglantes, des brûlures buccales, œsophagiennes, gastriques, des vomissements, des embolies, des attaques rénales… Comme pour d’autres plantes toxiques, cela n’empêche pas d’en tirer des molécules utilisées en pharmacologie, notamment en homéopathie. Il contient une protéine antivirale, étudiée pour lutter contre le sida. Ses applications médicales en justifie la culture mais il convient alors d’empêcher, par des filets ou autres, la dispersion de ses graines.
Ses graines sont dispersées par les oiseaux sur de vastes territoires et son aire de distribution ne cesse de s’étendre. Il apprécie particulièrement les clairières crées par la coupe ou la chute d’arbres, favorisant la levée de nombreuses graines en dormance, et il prospère ensuite dans tout l’éventail de luminosité possible. Il n’y aurait pas lieu de s’inquiéter si l’on ne rencontrait que des individus épars de cet élégant végétal. Hélas, il constitue rapidement, dès son apparition, des colonies qui comptent des centaines puis des milliers de plantes.
Il est classé comme peste végétale par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. En effet, le phytolaque provoque des catastrophes en détruisant la microfaune et la microflore du sol, c'est-à-dire la base de la biodiversité. Les vers de terre, acteurs majeurs de la fertilité des sols, disparaissent. Quasiment plus rien ne vit au pied des phytolaques. Ses vastes peuplements interceptent l’eau de pluie et la lumière. Il consomme beaucoup d’humus. Les glands privés de lumière ne germent plus ou les plantules meurent, les graminées disparaissent, obligeant les grands herbivores à se rabattre sur les cultures si l’invasion s’aggrave. Les champignons ne viennent plus nous régaler la vue et les papilles.
L’arrachage de la plante, à l’occasion de chantiers spécifiques, donne d’excellents résultats dès l’année suivante. Bien entendu, un suivi régulier est nécessaire jusqu’à épuisement du stock de graines. Curieusement, là où la plante a peu être éradiquée, il semble qu’il y ait très peu de graines dans le sol, puisqu’on ne constate quasiment pas de levée après l’arrachage.
Il fut introduit d’Amérique du Nord à partir de 1600 et on utilisa le jus de ses fruits comme colorant pour le porto, les bordeaux rouges ratés, la charcuterie et la pâtisserie.
Il semble que son utilisation dans l’alimentation n’ait pas eu d’effets réellement désastreux chez l’espèce humaine. Cependant, outre des effets inflammatoires cutanés, on évoquera une modification de la proportion de leucocytes, des affections cardiaques, des diarrhées sanglantes, des brûlures buccales, œsophagiennes, gastriques, des vomissements, des embolies, des attaques rénales… Comme pour d’autres plantes toxiques, cela n’empêche pas d’en tirer des molécules utilisées en pharmacologie, notamment en homéopathie. Il contient une protéine antivirale, étudiée pour lutter contre le sida. Ses applications médicales en justifie la culture mais il convient alors d’empêcher, par des filets ou autres, la dispersion de ses graines.
Ses graines sont dispersées par les oiseaux sur de vastes territoires et son aire de distribution ne cesse de s’étendre. Il apprécie particulièrement les clairières crées par la coupe ou la chute d’arbres, favorisant la levée de nombreuses graines en dormance, et il prospère ensuite dans tout l’éventail de luminosité possible. Il n’y aurait pas lieu de s’inquiéter si l’on ne rencontrait que des individus épars de cet élégant végétal. Hélas, il constitue rapidement, dès son apparition, des colonies qui comptent des centaines puis des milliers de plantes.
Il est classé comme peste végétale par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. En effet, le phytolaque provoque des catastrophes en détruisant la microfaune et la microflore du sol, c'est-à-dire la base de la biodiversité. Les vers de terre, acteurs majeurs de la fertilité des sols, disparaissent. Quasiment plus rien ne vit au pied des phytolaques. Ses vastes peuplements interceptent l’eau de pluie et la lumière. Il consomme beaucoup d’humus. Les glands privés de lumière ne germent plus ou les plantules meurent, les graminées disparaissent, obligeant les grands herbivores à se rabattre sur les cultures si l’invasion s’aggrave. Les champignons ne viennent plus nous régaler la vue et les papilles.
L’arrachage de la plante, à l’occasion de chantiers spécifiques, donne d’excellents résultats dès l’année suivante. Bien entendu, un suivi régulier est nécessaire jusqu’à épuisement du stock de graines. Curieusement, là où la plante a peu être éradiquée, il semble qu’il y ait très peu de graines dans le sol, puisqu’on ne constate quasiment pas de levée après l’arrachage.